Le Blog Faciliware

DSI, le remède anticrise

"Les entreprises gagnantes sont celles qui évitent de faire l'impasse sur ces investissements compétitifs". Nous avons apprécié dans le 01 Informatique du 11 décembre 2008 l'intervention du DSI d'un groupe dont le métier est confronté à des enjeux stratégiques.

Notre paragraphe préféré: "En ne l'anticipant pas suffisamment [l'avenir], au prétexte d'économies à court terme, on se hasarde à exposer l'entreprise à des risques de fonctionnement et de développement. En tant que DSI, notre rôle est d'alertes les directions générales".

Nous avons éveillée votre curiosité? vous pouvez retrouver l'ensemble de l'article dans 01 Informatique n° 1974: "L'audace, un remède anticrise", page 28.

Relation DSI - Métiers - Direction... encore et toujours

"La création de valeur par le SI est nécessairement une co-création entre DSI, DG et DM."

A la rentrée, 01 Informatique signalait la publication d'un livre blanc très intéressant - dont on regrette d'ailleurs la faible médiatisation. Il s'agit des résultats d'une collaboration entre Cigref et McKinsey & Company (dattant depuis 2002, renouvelée en 2004) qui,  fin 2007, ont réalisé conjointement cette étude.

En vous laissant découvrir l'article et l'étude complète (pour les références, voir la note bibliographique ci-dessous), nous vous présentons notre passage favori:

 

Notons, en passant, que cela va également dans le sens d'une autre étude (élaborée par Cap Gemini cette fois) dont nous vous présentons un extrait présentant en parallèle la situation des entreprises innovantes par rapport à la moyenne du panel:

Nous saluons les principaux enseignements de ces études, qui ne sont pas sans nous rappeler notre propre mission de facilitateurs, de bâtisseurs de ponts entre DSI et utilisateurs finaux, entre DSI et DG / DAF pour les projets informatiques des PME/PMI.

Pour en savoir davantage, contactez-nous ou 01 41 21 95 20 ou par e-mail.

Note bibliographique

01 Informatique, N°1960 du 4/09/2008 - "Augmenter la valeur d'usage du SI", Thierry Parisot

Cigref et McKinsey & Comp, 2008, "Dynamique de la création de valeur par les Systèmes d'Information", disponible dans la rubrique en ligne des publications Cigref.

Cap Gemini, mars 2008 "Global CIO Survey 2008 : Le rôle de la fonction informatique dans l’innovation de l’entreprise - Moteur ou Support?", accessible depuis le site CapGemini

L'entreprise verte - tendances

Est-il possible de soutenir le développement durable et en même temps de gagner de l'argent? C'est en tout cas ce qui affirme IBM dans sa dernière étude sur les innovations les plus importantes pour les années à venir. En montrant un exemple, d'ailleurs, avec le recyclage de ses processeurs récupérés (environ 3 millions chaque année), pour les utiliser à la construction des panneaux solaires.

Mais comment s'impliquer dans le développement durable, au niveau de l'entreprise? Voici une possible approche.

Le développement durable se définit sur 3 axes:

• respect de l'environnement: modifier d'une manière positive l'impact des activités et prendre en compte les fameux 3R (réduction, réutilisation, recyclage),

• responsabilité sociale: concernant les salariés, la communauté locale, les relations avec les partenaires, fournisseurs et clients, les autorités et la société en général,

• rentabilité économique: valeur ajoutée et qualité.

Il ne s'agit donc pas d'agir d'une manière utopique mais de corréler l'ensemble de ces exigences pour obtenir des avantages pour les personnes, pour la planète et pour l'économie.

Par rapport à une démarche d'entreprise, il convient donc, dans un premier temps, d'analyser les deux facettes de l'environnement: 1) interne et 2) externe.

A l'intérieur de l'entreprise, seront examinées :

• 1.1. chacune des étapes de production (selon la spécificité des activités): recherche, approvisionnement, conception, fabrication, transport, distribution, l'utilisation et la fin de vie des produits

• 1.2. la gestion des ressources humaines, la formation, santé et sécurité au travail, les droits de l'homme au travail, la diversité et non-discrimination

• 1.3. l'engagement envers les actionnaires

Pour l'environnement externe :

• 2.1. les relations avec les fournisseurs

• 2.2. les partenariats avec les clients

• 2.3. l'engagement envers les autres partenaires

• 2.4. la relation avec la communauté locale et les autorités.

Si vous souhaitez vous engager dans une démarche systématique de développement durable, vous pouvez organiser votre projet, progressivement, des actions à plusieurs niveaux:

a) l'information et sensibilisation

b) mise en place des formations et groupes de travail

c) identification des enjeux et recommandations

d) formalisation des engagements (charte)

e) définition d'une stratégie de développement durable.

Les deux niveaux supérieurs passent pas la mise en place des indicateurs de mesure de la performance et par le suivi continu des performances annuelles. Ceci vous permettra d'identifier des axes de progrès.

Vous souhaitez connaître davantage sur la mesure de la performance? Sur l'exécution et le suivi des projets? Vous souhaitez vous doter des outils appropriés? Contactez-nous ([email protected] ou 01 41 21 95 20), nos consultants sont à votre disposition.

Gestion de crise et Plans de continuite : comment s'y preparer?

"Mieux vaut prévenir que guérir"?

Cela pourrait être le sens du dernier rapport Ernst & Young sur les risques stratégiques ¹⁾ globaux en 2008. Rédigé en collaboration avec Oxford Analytica, après avoir interrogé plus de 70 experts en une vingtaine de domaines, le document inventorie et explicite le « Top10 » - puis les « 5 suivants ». Voici la première liste:

• Risques liés à la conformité réglementaire

• Chocs financiers globaux

• Papyboom des salariés et consommateurs

• Marchés émergeants

• Fusions industrielles

• Chocs énergétiques

• Exécution des opérations stratégiques

• L'inflation des coûts

• Le passage au vert

• Réorientation de la demande des consommateurs

Ces menaces potentielles sont suivies de près par :

• La bataille pour les compétences

• Une pandémie

• L'importance des Fonds de garantie privés

• L'incapacité à innover

• La volatilité de la Chine

Si les rédacteurs du rapport classifient ces risques en 3 catégories: a) menaces macro-économiques ou geo-politiques, b) sectorielles et c) opérationnelles, nous préférons nous focaliser sur les risques opérationnels.

Dans la catégorie des risques opérationnels, voici quelques exemples extraites d'un livre inventoriant les principales situations de crise entre 1985 et 2005: la vache folle, l'explosion de l'usine AZF à Toulouse, la tempête de 1999, les naufrages de l'Erika et de Prestige, la canicule de l'été 2003....

Au niveau gouvernemental, les informations concernant les crises majeures (à faible fréquence mais énorme gravité) sont généralement regroupées sur des sites ²⁾ dédiés. Et le gouvernement encourage les entreprises à élaborer des mesures anticipant les situations de crise (pandémie de grippe aviaire, cures / dégâts des eaux, actions terroristes, évènements climatiques, blocage des transports...).

Quelles peuvent être les initiatives au niveau de l'entreprise? Pour nous, il s'agit surtout d'une mise en place des Plans de Continuité adaptés aux évènements les plus susceptibles d'influencer les activités de l'entreprise. Cette anticipation permettra aux entreprises à la fois de rôder les actions qui s'imposent et d'être prêtes à les lancer immédiatement si la crise survient.

Par exemple, sur le plan des crises informatiques, le Journal du Net avait mené une enquête en ligne « Continuité d'Activité » en début 2003, parmi ses lecteurs (public informatique). Elle concernait surtout la remise en oeuvre de tout ou partie du Système d'Information. Si une entreprise sur deux parmi celles ayant répondu disposaient déjà d'un Plan de continuité informatique, les auteurs notent aussi que « «une bonne partie des plans de continuité ne sont pas encore prêts, quand ils ne sont tout simplement pas prévus ».

A notre sens, le rôle de l'informatique aujourd'hui n'est pas cantonné au seul domaine technique : les DSI se renforcent de plus en plus en fonctions transverses, de pilotage et coordination. Et les intranets voir les extranets de crise sont d'excellents outils d'anticipation, à condition d'y mettre à disposition des salariés les informations nécessaires pour le déroulement du Plan de gestion de crise.

Au délà des manuels et des procédures, les espaces en ligne dédiés sont aujourd'hui capables

• de faciliter la réflexion en amont concernant la mise en place des cellules de crise,
• d'intégrer les plans et les documents nécessaires au bon déroulement et
• d'assister voire suivre la progression des actions, le cas échéant.

Vous souhaitez être accompagné pour la mise en place un Plan opérationnel de gestion de crise? Vous souhaitez vous doter des outils appropriés? Contactez-nous ([email protected] ou 01 41 21 95 20): nos consultants sont à votre disposition!

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¹⁾ risques stratégiques = risques pouvant avoir un impact majeur sur l 'état financier ou sur le positionnement sur le marché

²⁾ par exemple http://www.prim.net ou http://www.grippeaviaire.gouv.fr .

Sources citées:

"Strategic Business Risks 2008: The Top 10 Risks for Global Business", Ernst & Young, nov 2007

"Crises, de 10 à 100", de Thierry Libaert - selon JDN

Enquête "Continuité d'Activité", Journal du Net, janvier 2003

Le poste bureautique Linux

Vous avez toujours voulu savoir comment ce serait si vous aviez un poste Linux, mais vous n'avez jamais osé tenter l'expérience "en direct"?
Nous l'avons testé pour vous pendant quelques mois. Voici le retour dexpérience de nos consultants.

Environnement utilisé :
Matériel ThinkPad X41
Distribution MANDRIVA 2008

Contexte :
Depuis 2005, H-Urban Faciliware utilise des outils bureautiques Open Source tel que OpenOffice.
Il y a une année, voulant tester Linux et surtout vérifier la bonne reconnaisance de mon matériel, j'ai équipé ma machine d'un disque dur externe bootable avec mandriva 2007.
Octobre 2007 => Sortie de mandriva 2008. => plus de double Boot, juste Mandriva et dans certain cas VmWare.

Souvent on me demande <<Pourquoi Mandriva ? >> Parce que c'est une distribution française, le package est très complet.

Procédure suivie :
La commande => facile sur le Web et 39 €uros.
Sauvegarde de la totalité de mes documents.
Le chargement => 4Goctets, il faut un peu de temps.
Un gravage de DVD plus loin.
L'installation => Le temps est loin où seules quelques personnes autorisés pouvaient installer Linux sur un poste de travail alors sur un portable...
L'installation est extrêmement simple. Elle permet, si on le souhaite, de conserver son environnement Windows.
Le plus difficile est de choisir son environnement graphique Gnome ou KDE. J'ai essayé les deux :
Gnome est plus soigné.
KDE offre plus de fonctionalités en standard.
Une analyse détaillée >>> http://www.coagul.org/article.php3?id_article=540

Note: KDE4 vient de sortir, le bureau devient un patchwork d'application (Widget) que nous composons, c'est très réussi. Comme toutes les sorties, maintenant, le code n'est pas encore très sec. Une version 4.1 est prévue pour bientôt.

Un dernier redémarrage et...

Première bonne surprise tout ce qui peut être utile pour le bureau est déja installé.
- OpenOffice.org
- Konqueror (navigateur puissant)
- Kmail

Détail Important : La plupart des logiciels bureau dont on a besoin se trouvent sur le DVD téléchargé. Le premier réflexe consiste donc à regarder d'abord sur le DVD (Menu>Outils>Outils système>Configurer votre ordinateur> Gestionnaire de logiciels>Gérer les logiciels). L'installation est entièrement automatique.

En ce qui me concerne, j'ai ajouté
- Thunderbird : un autre client de messagerie
- Firefox : Le navigateur
- VmWare : il est toujours bon d'avoir un environnement windows pour les applications uniquement compatibles Windows (Attention pour l'installation, le code source linux sur le DVD est requis)
- VLC pour mes fichiers multimédia.

Résultats du test :
L'interface :
L'interface est conviviale, mais c'est indéniable, il faut s'habituer à ce nouvel environnement.
Les réglages sont multiples et variés.
L'environnement 3D est magnifique.
<<<Video de compiz-fusion>>>
Le dialogue (les termes) avec l'interface est différent.

En règle générale le centre de contrôle (Configurer votre ordinateur) vous donne l'accès à l'ensemble des paramètres de l'odinateurs.

Le réseau :
Il est simple à paramétrer
Pour les partages locaux avec windows, l'utilitaire Samba est simple.

Les imprimantes :
Nous utilisons des imprimantes HP qui s'intallent très facilement.

Dual Screen :
en tant qu'utilisateur de portable, j'utilise la fonction dual screen de façon à profiter de l'affichage étendu. En standard, si deux écrans sont connectés au démarrage, ils sont reconnus et affiche le même écran. pour ce qui est de l'affichage étendu, deux possibilité existent : Configuration de Xorg.conf. J'ai passé pas mal de temps sur divers forums, fait beaucoup de test et rien ne fonctionnait vraiment. Au final, et c'est la meilleure solution, il existe la commande xrandr qui permet de gérer, à chaud, les deux écrans ainsi que leur position.

Voici les commandes (dans le terminal) :
xrandr --output LVDS --right-of VGA vous affichera les deux écrans l'un à coté de l'autre.
xrandr --output LVDS --below VGA vous affichera les deux eécrans l'un en dessous de l'autre.
Il est ensuite facile d'en faire des raccourcis dans un tableau de bord qui vous permettrons de répondre à vos attentes.
Pour plus d'information>>> http://troumad.developpez.com/test/#L4

Ici, votre poste répond à l'ensemble des fonctionnalités recherchées pour un poste de travail standard.

Autres :
J'étais aussi très curieux de l'installation de Lotus Notes sur le poste client.
Lotus Notes 8.0 : je tente une première installation. Une boite de dialogue vide!!!
Sur un forum, je ne trouve pas l'explication mais la solution qui en principe est pour Ubuntu mais elle fonctionne aussi sur Mandriva >>> http://doc.ubuntu-fr.org/lotus_notes
La communauté ubuntu est très active sur le web et beaucoup de solution proposée fonctionne sous Mandriva.

Maintenant, je possède un poste client qui me donne entière satisfaction et qui me permet de communiquer avec mes clients.

Depuis 3 mois maintenant, je fonctionne avec un poste sous linux. Après une petite période d'adaptation, ce système est facile d'usage. Aucune contrainte ne m'est apparue, hormis notre fax sur internet qui ne fonctionne que sous Windows. Je l'ai donc installé dans VmWare.

Un truc et astuce Linux :
Sous Windows quand une application ne fonctionne pas, il est impossible de savoir ce qui se passe.
Sous Linux, vous lancez l'application dans un terminal et les messages d'erreurs s'affiche.

Les +
39€uros pour un poste client complet
Stabilité
Le Bureau 3D
Les outils divers et variés
Le centre de contrôle Mandriva
Communauté très active

Les -
Ce n'est pas Windows.
Habituellement mon portable, j'essaie de ne pas l'éteindre. Sous Linux, la mise en sommeil et le réveil de la machine sont aléatoires.
La reconnaissance d'empreinte n'est pas prise en compte.
L'accès connection d'IBM n'existe pas sous Linux.
Le multimédia avec tous ses formats n'est pas très intuitif à gérer.


En résumé, le poste de travail sous linux est excellent, et j'y vois plusieurs avantages pour le monde professionnel :
1°) Le prix
2°) Le système est pratiquement imperméable au virus.
3°) Le poste de travail reste stable (les applications à installer requièrent un minimum de droit et de connaissance)

Si vous le désirez, nous sommes à votre disposition pour effectuer un Proof of Concept dans votre entreprise ([email protected] ou 01 41 21 95 20).