Suivez nos tweets!
"Mieux vaut prévenir que guérir"?
Cela pourrait être le sens du dernier rapport Ernst & Young sur les risques stratégiques 1) globaux en 2008. Rédigé en collaboration avec Oxford Analytica, après avoir interrogé plus de 70 experts en une vingtaine de domaines, le document inventorie et explicite le « Top10 » - puis les « 5 suivants ». Voici la première liste:
Risques liés à la conformité réglementaire
Chocs financiers globaux
Papyboom des salariés et consommateurs
Marchés émergeants
Fusions industrielles
Chocs énergétiques
Exécution des opérations stratégiques
L'inflation des coûts
Le passage au vert
Réorientation de la demande des consommateurs
Ces menaces potentielles sont suivies de près par :
- La bataille pour les compétences
Une pandémie
L'importance des Fonds de garantie privés
L'incapacité à innover
La volatilité de la Chine
Si les rédacteurs du rapport classifient ces risques en 3 catégories: a) menaces macro-économiques ou geo-politiques, b) sectorielles et c) opérationnelles, nous préférons nous focaliser sur les risques opérationnels.
Dans la catégorie des risques opérationnels, voici quelques exemples extraites d'un livre inventoriant les principales situations de crise entre 1985 et 2005: la vache folle, l'explosion de l'usine AZF à Toulouse, la tempête de 1999, les naufrages de l'Erika et de Prestige, la canicule de l'été 2003....
Au niveau gouvernemental, les informations concernant les crises majeures (à faible fréquence mais énorme gravité) sont généralement regroupées sur des sites 2) dédiés. Et le gouvernement encourage les entreprises à élaborer des mesures anticipant les situations de crise (pandémie de grippe aviaire, cures / dégâts des eaux, actions terroristes, évènements climatiques, blocage des transports...).
Quelles peuvent être les initiatives au niveau de l'entreprise? Pour nous, il s'agit surtout d'une mise en place des Plans de Continuité adaptés aux évènements les plus susceptibles d'influencer les activités de l'entreprise. Cette anticipation permettra aux entreprises à la fois de rôder les actions qui s'imposent et d'être prêtes à les lancer immédiatement si la crise survient.
Par exemple, sur le plan des crises informatiques, le Journal du Net avait mené une enquête en ligne « Continuité d'Activité » en début 2003, parmi ses lecteurs (public informatique). Elle concernait surtout la remise en oeuvre de tout ou partie du Système d'Information. Si une entreprise sur deux parmi celles ayant répondu disposaient déjà d'un Plan de continuité informatique, les auteurs notent aussi que « «une bonne partie des plans de continuité ne sont pas encore prêts, quand ils ne sont tout simplement pas prévus ».
A notre sens, le rôle de l'informatique aujourd'hui n'est pas cantonné au seul domaine technique : les DSI se renforcent de plus en plus en fonctions transverses, de pilotage et coordination. Et les intranets voir les extranets de crise sont d'excellents outils d'anticipation, à condition d'y mettre à disposition des salariés les informations nécessaires pour le déroulement du Plan de gestion de crise.
Au délà des manuels et des procédures, les espaces en ligne dédiés sont aujourd'hui capables
- de faciliter la réflexion en amont concernant la mise en place des cellules de crise,
- d'intégrer les plans et les documents nécessaires au bon déroulement et
- d'assister voire suivre la progression des actions, le cas échéant.
Vous souhaitez être accompagné pour la mise en place un Plan opérationnel de gestion de crise? Vous souhaitez vous doter des outils appropriés? Contactez-nous ([email protected] ou 01 41 21 95 20): nos consultants sont à votre disposition!
------------------------
1) risques stratégiques = risques pouvant avoir un impact majeur sur l 'état financier ou sur le positionnement sur le marché
2) par exemple http://www.prim.net ou http://www.grippeaviaire.gouv.fr .
Sources citées:
"Strategic Business Risks 2008: The Top 10 Risks for Global Business", Ernst & Young, nov 2007
"Crises, de 10 à 100", de Thierry Libaert - selon JDN
Enquête "Continuité d'Activité", Journal du Net, janvier 2003
Commentaires