Vitales pour la continuité du service, les politiques de stockage et sauvegarde des données de l'entreprise constituent des points-clés dans l'organisation de votre Système d'Informations. Comment élaborer un Plan de Sauvegarde? quels sont les aspects à envisager?
M. Christian Ortiz, de la société Santeck partage avec nous son expérience et nous apporte un témoignage métier.
Quelques mots sur vous, sur votre société / ses activité?
J’ai débuté ma carrière chez IBM comme support Hotline pour le système AS/400.
Intéressé par le domaine du stockage, je me suis spécialisé dans la maîtrise de la sauvegarde et le rechargement des systèmes AS/400.
J’ai ensuite développé cette spécialisation chez Distrilogie, qui était à l'époque la référence des grossistes en terme de Stockage. Spécialiste du domaine IBM, je me suis diversifié par la suite dans le monde open en me formant sur la solution de sauvegarde d’IBM - ADSM qui est ensuite devenu TSM (Tivoli Storage Manager) ainsi que celle de Veritas - NetBackup. Tout naturellement, dés l’an 2000, j’ai trouvé un grand intérêt au SAN qui apportait enfin une solution de souplesse au stockage des données et qui a permis de créer des solution de PRA dignes de ce nom.
Pourquoi votre société s'est spécialisée dans le stockage / sauvegarde?
L’informatique est la technologie de gestion de l’information. Cette information est devenue vitale pour l’ensemble des entreprises. Un stockage efficace ainsi qu’une sauvegarde fiable garantissent une continuité de service primordiale pour la survie d’une production informatique.
Selon vous, y-a-t-il des spécificités pour les PME/PMI, dans le domaine de la sauvegarde / stockage?
Le domaine de la sauvegarde est vaste et il n’existe pas de solution toute faite. Dans le monde des PME/PMI, ce domaine est souvent le parent pauvre de l’informatique. Nous rencontrons souvent des PMI sans sauvegarde ou nettement inefficaces et même des PME n’ayant pas fait la moindre analyse des besoins de sauvegarde. En conséquence, chacun a l’impression de faire des sauvegardes correctes mais si l’on creuse un peu, on peut vite se rendre compte que certains objets inutiles sont fréquemment sauvegardés alors que d’autres essentiels ne le sont pas ou très mal.
Quels sont les solutions que vous proposées, pour quel marché?
Aujourd’hui nous proposons nos services plutôt aux services informatiques des entreprises de grosse taille. Toutefois, nous sommes à la disposition de sociétés modestes qui, consciente des risque qu’elles encourent à ne pas avoir de sauvegarde efficaces, désireraient profiter de notre expertise dans ce domaine pour les conseiller sur la bonne stratégie à mettre en place.
Comment est-ce que vos clients vous approchent?
Nous travaillons essentiellement par l’intermédiaire de partenaire qui, de par leur métier, ont une forte culture généraliste. Les projets de restructuration des sauvegardes font souvent parti d’une remise en question globale de l’architecture. Nous intervenons auprès des partenaires pour apporter à leurs clients un service de qualité.
Nous sommes conscients que les PME/PMI n’ont pas besoins d’un expert à plein temps pour gérer leurs sauvegardes. Mais une bonne organisation permet de faciliter le travail ainsi que d’économiser des ressources humaine.
Avec votre retour d'expérience, quelles sont les« meilleures pratiques » pour une démarche de Plan de sauvegarde?
La question la plus importante du plan de sauvegarde est : « Quelles données ai-je droit de perdre ? »
La réponse au premier abord est : « Aucune ».
La perte donnée est une notion qu’il faut savoir accepter. Une solution parfaite coûterait des sommes astronomique et n’est généralement pas nécessaire.
D’où la seconde question. « Quel sont les données vitales à ma société? »
En fonction de cette réponse, la solution sera très différente.
Exemple :
Une société de transport vit grâce aux commandes et à l’édition des bons de livraison pour que les livreurs puissent faire leur tournées. Cette partie de l’informatique est donc vitale puisque toute production serait arrêtée si les BL n’étaient pas édités. Mais la facturation, elle n’est pas vitale puisque elle peut être faite plusieurs jours après la livraison sans perte pour l’entreprise. On voit dans cet exemple que c’est la chaîne d’édition des BL qui doit être sécurisée en premier.
Est-ce que des gains qualitatifs et/ou quantitatifs peuvent être identifiés?
La sauvegarde n’est qu’une assurance. Lorsque l’entreprise ne rencontre aucun problème, celle-ci ne sert pas. Mais ce monde idyllique n’existe pas et personne n’est à l’abri d’une panne matérielle, d’un virus ou d’une malveillance. C’est à ce moment-là que l’organisation mise en place prend toute sa dimension. Je préfère davantage la notion de non-pertes.
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